“Un million d’euros supplémentaires ira à la création de scènes conventionnées Art, Enfance, Jeunesse” annonçait Franck Riester, aux BIS, le 23 janvier dernier. “L’objectif“, ajoutait-t’il, “c’est qu’à horizon 2022, il y ait au moins une scène de ce type par région et par territoire d’Outre-mer.”
Le renforcement du soutien des pouvoirs publics aux scènes conventionnées est une nouvelle dont il faut se réjouir.
Pour autant, l’entrée territoriale ne saurait être la seule, dans un secteur toujours dynamique, mais dans lequel, comme nous avons su le démontrer à travers l’Étude sur les conditions de production et de diffusion du spectacle vivant jeune public, publiée en 2019, le manque de moyens dédiés à la création est toujours un problème de fond. Nous réaffirmons, une nouvelle fois, la nécessité d’un soutien aux artistes qui font le choix de l’adresse à l’enfance et à la jeunesse, ponctuellement ou de manière continue, toutes disciplines confondues.
Par ailleurs, et à la lumière des analyses et des préconisations communes de nos États Généraux, ainsi que des rapports de Sophie Marinopoulos et d’Aurore Berger, il est pour nous temps d’écrire un nouveau plan génération belle saison plus ambitieux et doté de moyens conséquents…